Je veux aujourd’hui aborder un sujet qui me tient vraiment à cœur et c’est la demande d’aide.

Il y a peut-être eu un moment dans ta vie où tu t’es dit que tu en avais assez et que tu ne pouvais plus continuer à faire X chose. Ou bien que tu ne pouvais plus le faire seul(e). Que tu avais besoin d’aide. Besoin de parler et de ventiler.

Peut-être que tu t’es aussi dit que ce n’était pas SI grave. Qu’il y a beaucoup de gens qui vivent des difficultés pires que les tiennes. Que tu ne voulais pas déranger, que ça pouvait attendre, que ça se règlerait tout seul. Peut-être que tu t’es dit que tu n’as pas le temps ni l’argent.

Tu t’es peut-être même déjà dit que tu n’en valais pas la peine.

J’en conviens, aller demander de l’aide, ce n’est pas facile. Et il y a plusieurs barrières à la demande d’aide. Ça prend un tas de courage, de bonne volonté et d’humilité. Il faut s’investir dans le processus.

Parler à quelqu’un, s’ouvrir à sa vulnérabilité, ce n’est pas naturel pour tout le monde. Pourtant, dès qu’on commence, ça devient plus facile, plus fluide. Exprimer son vécu peut nous aider à prendre conscience et à remarquer les raisons derrière nos émotions, par exemple. Les émotions ne sont pas bonnes ou mauvaises, ce sont des signaux d’alarme. Elles ne nous définissent pas.

Si tu ne veux pas aller chercher de l’aide professionnelle pour ton problème, tu peux aussi parler à ta famille et à tes amis. Il y a également une multitude de lignes d’écoute gratuites où tu peux parler à des intervenants qui sont là pour t’écouter. En plus, il existe beaucoup d’organismes communautaires pour des problèmes spécifiques ou bien plus larges.

Demander de l’aide pour sa santé mentale, ce n’est pas un signe de faiblesse.

Ça ne devrait pas être honteux.

Ce n’est pas réservé aux plus riches.

Ça ne devrait pas toujours être fait quand on est à son plus bas.

Ce n’est pas seulement quand on a un diagnostic!

Jeanne, bénévole.